27 °C Port-au-Prince, HT
27 avril 2024

Haïti : L’organisation « BSAK » exige la lumière sur le dossier Dermalog

La nouvelle faisant état d’un détournement de fonds entourant le contrat signé entre l’État haïtien et la firme allemande Dermalog dont la première dame de la République Martine Moïse est accusée, préoccupe la Brigade Syndicale Anti-Corruption (BSAK), a constaté l’agence en ligne KAPZY NEWS.

Haïti : L'organisation "BSAK" exige la lumière sur le dossier Dermalog

Par: François Frantz

Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 13 décembre 2018 à Carrefour-Feuilles (Port-au-Prince), la Brigade Syndicale Anti-Corruption ayant pour sigle BSAK, a salué le peuple haïtien pour avoir participé à une grève générale de protestation de deux jours en novembre dernier pour exiger toute la lumière sur la dilapidation des Fonds PetroCaribe, et lancé un appel à maintenir la mobilisation jusqu’à la victoire finale.

Par ailleurs, les responsables de la BSAK ont profité de cette conférence de presse pour fixer leur position sur la conjoncture politique, économique et sociale actuelle du pays.

Le coordonnateur national de la Brigade Syndicale Anti-Corruption, M. Dumé Sonson, dans son intervention au micro de KAPZY NEWS, a tenu à ce que la lumière soit faite sur l’affaire Dermalog après les informations rendues publiques par la commission Éthique et Anti-Corruption du Sénat faisant croire que Martine Moïse aurait séjourné en France dans le but de signer un contrat de 27 millions de dollars sans l’aval de la cour supérieure des comptes pour l’achat d’équipements en vue d’augmenter la production des Cartes d’Identification nationale.

D’après M. Dumé Sonson et M. Calme Henry, respectivement coordonnateur et porte-parole de la BSAK, autant que la commission Éthique et Anti-Corruption du Sénat, la population haïtienne est en droit de connaître la vérité sur cette affaire. « Nous en avons besoin », ont-ils insisté.

Plus loin, la Brigade Syndicale Anti-Corruption a attiré l’attention du Directeur Général de la police nationale Michel-Ange Gédéon sur la situation d’insécurité qui prévaut dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince et demandé à l’institution policière de prendre les mesures qui s’imposent en vue de permettre à la population de vaquer à ses occupations en toute quiétude.

Pour conclure, les responsables de la BSAK appellent les autorités policières et judiciaires à agir vite pour freiner le phénomène de Kidnapping qui commencent à refaire surface dans le pays, notamment à Léogâne.