25 °C Port-au-Prince, HT
9 avril 2024

Georges Allen qualifie d' »acte sans nom l’assassinat des deux jeunes femmes avec leur mère sur le pont de Tabarre

Le journaliste Georges Allen qualifie l’attaque des malfrats d’incendier deux jeunes femmes avec leur mère sur le Pont de Tabarre d’ « Acte sans nom » à cause du sentiment de profonde tristesse qu’il éprouve. Il appelle les jeunes du pays à se révolter face à ces actes déshumanisant et ignominieux.

Georges Allen qualifie d'"acte sans nom l'assassinat des deux jeunes femmes avec leur mère sur le pont de Tabarre

 » Où sont ces associations de jeunes toujours prêtes à célébrer la journée mondiale ou internationale de la Jeunesse ? Où sont ces jeunes qui, le 12 août dernier, m’appelaient, me serinaient à l’oreille qu’il faut que j’intervienne à l’occasion pour rappeler aux jeunes leur mission, bla-bla-bla « , , a murmuré M. Allen avec un sentiment de désespoir.

Selon ce dernier, il y a qu’une seule antidote pour résoudre ce problème, les jeunes doivent participer à toutes les niveaux à la construction du pays, participer au combat pour l’application de la loi , pour le respect des droits.  » Les jeunes viennent de perdre deux des leurs (les sœurs Desanclos), avant elles, ils en avaient perdu d’autres qui eux aussi incarnaient l’espoir de par leur formation universitaire […] Qu’attendent les jeunes pour participer dans la lutte pour un autre Ayiti? Le crime sans nom du samedi 20 août suffit pour porter les jeunes à dire NON. Un NON catégorique et absolu! » a-t-il insisté.

Pour conclure, le journaliste Georges Allen prend deux exemples pour expliquer que le SOULÈVEMENT est la seule remède face à ce que traverse Haïti, Soit en mai 1968, par les jeunes Français et et dans les années 1960, par les jeunes Américains, tout en précisant la Révolution ne se fait pas sur Internet, mais dans les rues, les Universités, les Écoles et les Églises. Alors l’université doit jouer son rôle d’éclaireur social, parcequ’on apprend aussi à aimer sa Patrie à l’Université, ajoute-il.