Par: Wilner Jean
Si le Conseil supérieur des salaires (CSS) a varié le salaire minimum entre 215 à 500 gourdes, le groupe Boulos fixe le leur à 585 gourdes, soit $ 8 US. Cette augmentation, informe le groupe, entre en vigueur à compter du 1er octobre2018.
« Les salaires de tous nos collaborateurs connaîtront, ainsi, une augmentation allant de 18% à 46% sur la base des salaires actuels. Aucun employé de nos sociétés ne percevra une compensation salariale inférieure à cinq cent quatre-vingt-cinq (585.00) gourdes par jour (…) », lit-on dans une circulaire portant la signature du Docteur Réginald Boulos et Sébastien Boulos, respectivement Président Directeur Général et Vice-Président du groupe Boulos.
L’homme d’affaire Réginald Boulos a prôné un salaire minimum supérieur ou égal à 585 gourdes, rappelle-t-on. Un barème que le CSS n’a pas atteint. Selon eux, cette révision résulte non seulement des demandes répétées des employés pour une révision à la hausse des salaires, mais aussi à la dépréciation continue de la gourde et de l’inflation atteignant un taux annuel de 14.3%.
Après avoir été sévèrement saccagé lors des émeutes 6, 7 et 8 juillet 2018, le groupe Boulos ne cesse de s’impliquer à des actes sociaux. À noter que les nouveaux salaires minima varient entre 215 à 500 gourdes dépendamment du secteur d’activités de l’ouvrier. À ce titre, l’ouvrier percevra un salaire minimum de 500 gourdes, par journée de 8 heures de travail pour les entreprises de production privée d’électricité et les institutions financières. Le salaire minimum est de 400 gourdes, par journée de 8 heures pour les ouvriers travaillant dans les entreprises de location, de matériaux de construction et des magasins des produits cosmétiques. Le salaire minimum est fixé à 350 gourdes, par journée de 8 heures de travail pour les entreprises faisant partie des industries de transformation de produits agricoles, des restaurants…
