L’application de la circulaire 114-2 de la BRH va entraîner automatiquement la fermeture de plusieurs milliers des sous-agents des maisons de transfert sur le territoire national et enverra plus de 50 mille personnes au chômage, souligne le président de l’UNATHA, M. Pierre Renel, dans la note.
En outre, l’UNATHA a révélé avoir rencontré deux fois la banque centrale pour parvenir à un accord en faveur de la population haïtienne, qui est la première victime en cas d’instabilité de l’économie. La BRH avait pris le temps d’écouter nos doléances et veut, malgré tout, nous rouler dans la farine pour favoriser les banques commerciales qui opprimaient déjà la population, peut-on lire dans la note.
La note explique que ces derniers jours le dollar poursuit sa chute par rapport à la gourde qui continue de prendre de la valeur, la BRH et ses complices, à savoir les banques commerciales, jouent dans l’esprit de la population et affichent des taux de référence qui ne reflètent pas la réalité économique. Alors que les banques commerciales affichaient des taux élevés, elles ne voulaient pas nous acheter plus de 50 dollars américains à nos clients. Lorsque le client revenait de la banque et constatait que le taux affiché est plus bas partout ailleurs, le client comprend automatiquement que ce sont les bureaux de transfert qui veulent accaparer leur argent.
» Poutan se yon konkirans delwayal ke bank santral ki mare kasav li ak bank komèsyal yo kreye san nou pa bliye biwo transfè santral yo ki nan konplo a ke nou pa dwe konfonn ak souzajan afilye yo ke nou jwenn nan tout ti kwen tout zòn rekile « , lit-on dans la note.
Les agents de transfert qui se disent victimes du traitement de petits groupes oligarchiques contrôlés par la BRH et exhortent la population à rester vigilante et à comprendre le jeu de la banque centrale pour éliminer la classe moyenne qui crée des emplois dans l’économie.
Tous les bureaux de transfert resteront fermés dès ce dimanche 27 septembre 2020. Cette décision constitue la première phase de la lutte contre les petits groupes qui veulent kidnapper l’économie du pays, conclut cette note.