Par: Akao Gerson Dominique
Le regroupement de femmes majoritairement commerçantes, dénommé OCFEDH (Organisation Conséquente des Femmes pour l’Émancipation et le Développement d’Haïti), se présentant comme l’une des victimes du mauvais management du pouvoir en place, qualifie de saupoudrage les programmes d’apaisement sociaux récemment mis en place.
Le crédit Atè plat du Ministère du Commerce et de l’Industrie, ONA Fanm, ONA etidyan…, ce sont des programmes sociaux initiés au détriment des plus vulnérables, ils ne visent qu’à satisfaire le mercantilisme de la famille présidentielle, à en croire les déclarations de la secrétaire générale de l’OCFEDH, Jean Marie France.
« Nous les petits marchands de Pétion-ville nous n’avons pas accès au crédit à travers ces projets sociaux dits en notre faveur », condamne-t-elle, tout en rapplant que la coopérative Solèy leve (KOSOL) a été une vaste opération de malversation menée par les membres influents du Parti Ayisyen Tèt kale (PHTK).
« Aussi, Jovenel Moïse ainsi que son équipe n’inspirent plus que jamais confiance pour mener la barque du pays », résume-t-elle.
Malgré le ralentissement considérable des mouvements de protestation pendant la Noël, aucune trêve n’a été clairement observée, la colère des membres de l’opposition et des Pétrochallengers restent encore vivace. Face à cette crise sans précédent loin d’être juguléee, ajoutée à cette nouvelle année qui s’annonce déjà très mouvementée, l’équipe en place serait en passe d’être dépassée par les événements.
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