En effet, il a expliqué aux journalistes les moindres détails de ce compromis qui, dit-il, n’est pas une compromission, mais l’ultime sacrifice pour sauver la République de cette situation macabre.
Le leader de Pitit Dessalines, pour sauver le pays, répète-t-il à maintes reprises, de la dictature des Tèt Kale, de l’insécurité planifiée et institutionnalisée, du désespoir, de la famine, de la corruption, s’est entretenu avec les autres dirigeants et membres de l’opposition politique sur des sujets d’ordre général qui constituent l’intérêt supérieur de la nation haïtienne.
Moïse Jean Charles semble ne pas avoir fait seulement le dépassement de soi en mettant de côté la proposition de sortie de crise à laquelle sa structure politique, Pitit Dessalines, s’était accrochée, pour adopter une seule feuille de route aux côtés de ses camarades de combat, mais il a aussi grandi politiquement. Ne serait-ce qu’en acceptant de s’asseoir pour discuter et trouver une solution commune pour sauver le pays.
L’ancien maire de Milot avait proposé une transition d’un an, mais a accepté de préférence la proposition de ses coéquipiers, après débat, question d’arrêter les tergiversations et de finaliser un projet commun pour le sauvetage national, dit-il.
Un autre point sur lequel il ne voulait pas lésiner était la question de l’élimination du poste de premier ministre durant la transition, néanmoins, Moïse déclare ne point vouloir bloquer le processus de remplacement de Jovenel Moïse dont le mandat constitutionnel arrive à terme dans moins de 15 jours.
Les réactions n’ont pas cessé de pleuvoir sur l’attitude de Moïse Jean Charles, que les internautes qualifient de mature et de stratégique sur le plan politique.
Par : Hermithe Charles Dalencourt
