Les forces de sécurité et des miliciens fidèles au président vénézuélien ont violemment repoussé samedi les convois d’aide qui tentaient de franchir les frontières avec la Colombie et le Brésil à l’initiative de l’opposition.
Les heurts ont fait près de 300 blessés et au moins trois morts.
« Les événements du jour (samedi) m’obligent à prendre une décision: demander formellement à la communauté internationale que toutes les options soient ouvertes pour garantir la liberté de notre pays qui se bat et qui se continuera à se battre », a réagi Juan Guaido.
Réunion du « groupe de Lima » à Bogota
Le chef de file de l’opposition, que la plupart des pays occidentaux reconnaissent comme le président légitime du Venezuela, a reçu le soutien de ses alliés dimanche, à la veille d’une réunion du « groupe de Lima » à Bogota, la capitale de la Colombie, à laquelle assistera le vice-président américain Mike Pence.
Les Etats-Unis vont annoncer à cette occasion des « mesures concrètes » et des « actes clairs », a déclaré dimanche un haut responsable de l’administration Trump.
« Ce qui s’est passé hier ne va pas nous dissuader de faire entrer l’aide humanitaire au Venezuela », a-t-il ajouté.