À la question s’il existe une dictature dans le pays, le syndicaliste a fait un ensemble de considérations avant de fixer sa position.
Selon lui, lorsque vous êtes dans la dictature, la liberté d’expression et d’organisation et des réunions n’existe pas. » Aujourd’hui, les gens peuvent se rassembler, manifester et parler à la radio […] aucune radio n’est contrainte de fermer ses portes ou incendiée. Sur cette base, nous disons qu’Haïti est en train de faire un apprentissage démocratique même si nous le considérons comme pur libertinage « , a-t-il laissé entendre au micro de la presse.
Pour toutes ces raisons, le président du CEDEC Joseph Domingue Orgella appelle tous les acteurs à assumer leurs responsabilités. Le parlement n’est plus en mesure de siéger depuis janvier 2020. La question qu’on doit se poser maintenant c’est comment gérer cette transition dans laquelle nous vivons déjà depuis longtemps et qui nous conduit à une instabilité politique provoquant ainsi une instabilité économique et sociale qui pousse de nombreux Haïtiens à quitter le pays.
» Tout n’est pas perdu. Les haïtiens n’ont d’autres choix que de faire un autre 1803 pour déboucher sur un autre 1804 en vue d’accepter de s’asseoir les uns avec les autres car notre devise est » l’union fait la force ».
Il est temps pour les haïtiens de comprendre différemment la dynamique politique du pays, car seul un dialogue inter-haïtien peut sortir le pays du marasme » a conclu M. Orgella.