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1 mai 2024

La C-JILAP-ACHIPO exprime ses préoccupations face à la conjoncture actuelle

En marge d’une conférence de presse tenue ce mercredi 20 mars 2019, la Commission Épiscopale Archidiocésaine Justice et Paix de Port-au-Prince a adressé un message aux autorités étatiques et aux jeunes du pays à l’occasion de la Journée Nationale de la Justice et de la Paix célébrée le 17 mars dernier autour du thème « Jezi kris mete sou wout jistis sosyal la pou n jwenn lapè tout bon vre a ».

La C-JILAP-ACHIPO exprime ses préoccupations face à la conjoncture actuelle

Par : Célou FLÉCHER

En cette occasion, le Secrétaire Général de la JILAP ACHIPO, Me.Joël Joseph, a exprimé ses vives préoccupations par rapport à la crise socio-politique et économique actuelle qui met le pays en déroute. Une situation déplorable qui selon le défenseur des droits humains, a boycotté toute une série d’activités prévues par cette structure qui devraient aboutir à célébration de cette journée.

Par ailleurs, M. Joël Joseph a profité pour dénoncer et condamner les mauvaises conditions de vie ainsi que le non respect des droits de la population haïtienne dûs à l’instabilité politique du pays. Ce phénomène dit-il, conduit à des actes de violence et de banditisme dont sont victimes toutes les catégories sociales du pays. Cette crise datée du 6 et 7 juillet 2018 jusqu’à nouvel ordre, est le résultat de la mauvaise gouvernance des autorités gouvermentales et leur incapacité à satisfaire les besoins des couches défavorisées, a t-il expliqué.

Plus loin, les membres de la Commission montent au créneau pour dénoncer des scènes de crime et de l’injustice populaire perpétrées contre de milliers d’habitants vivants dans des quartiers populaires sous la complicité des bras de l’État.

Pour conclure, la Commission Épiscipale Archidiocésaine Justice et Paix de Port-Au-Prince encourage les acteurs de la classe politique haïtienne de primer la voie du dialogue inclusif en vue de trouver une alternative commune à cette crise pluri-dimenssionnelle.

 » Les acteurs de la société civile doivent eux aussi porter leur contribution dans la lutte citoyenne pour forcer l’État à assumer ses responsabilités pour respecter et faire respecter les droits de tous. Les écoles,les Universités, la familles ainsi que les églises en tant qu’institution morale ont aussi un rôle fondamental à jouer dans la sensibilisation et l’encadrement des jeunes « ,a conclu M.Joël Joseph.