25 °C Port-au-Prince, HT
9 avril 2024

Joseph Domingue Orgella propose des éléments de solutions face à l’insécurité généralisée

Lors d’une entrevue accordée à l’agence en ligne KAPZY NEWS lundi 21 mars 2022, le coordonnateur du Conseil National de la Société Civile Ayitienne (CNSCA), M. Joseph Domingue Orgella, a présenté un schéma qui permettrait à l’État haïtien de résoudre les problèmes le plus pertinents du pays : l’insécurité et la misère.

Joseph Domingue Orgella propose des éléments de solutions face à l'insécurité généralisée

La Police Nationale d’Haïti (PNH) et les Forces Armées d’Haïti (FAd’H) constituent les bras armés de l’État, ils ont pour but de maintenir un climat de sécurité dans la société haïtienne. Pour accomplir leur devoir, elles devaient être équipées correctement. Tel n’est pas le cas selon M. Orgella. De fait, les gangs terrorisent, enlèvent et séquestrent la population sous les yeux d’un État qui ne réagit pas, a-t-il souligné.

L’État, certes, peut ne pas disposer de moyens nécessaires à faire face à l’insécurité, mais le CNSCA propose un plan pour remédier : l’emprunt de ces moyens qui serviront à combattre l’insécurité. Cet emprunt sera négocié avec les pays qui se disent amis d’Haïti. Cet emprunt permettrait à l’État d’acquérir les dix (10) véhicules blindés dont la PNH a avoué avoir besoin pour combattre l’insécurité dans les zones les plus impraticables comme Martissant et Croix-des-Bouquets. Chacun de ces véhicules coûte 650 000 dollars américains. Ça peut être une alternative, car certains membres de la société civile peuvent emprunter également cet argent à l’État. C’est peu, par rapport aux argents gaspillés comme rançon lors des cas de kidnapping, et très peu par rapport aux morts dont l’insécurité en est la cause.

La misère, facteur favorable à l’insécurité

Conbattre l’insécurité sans combattre la misère est vain. Le CNSCA propose à l’État de faire d’une pierre deux coups en empruntant également les moyens nécessaires à combattre la misère.

Le policier qui habite une zone défavorisée se trouvera peut être en proie aux bandits de cette même zone. En ce sens, combattre la misère, c’est se soucier du logement des policiers, non seulement dans leurs domiciles personnels mais aussi, aux différents commissariats auxquels ils sont affectés.

Une éradiquation de la misère permettra à une partie de la population de ne plus vivre aux dépens des gangs armés. Elle pourra ainsi informer pleinement les autorités respectives au sujet d’activités suspectes repérées dans leurs quartiers respectifs.