Par: Akao Gerson Dominique
Une forte mobilisation populaire est constatée presque partout dans le pays. Objectif, exiger le départ du Chef de l’État, Jovenel Moïse. Cette démonstration de force permet à l’opposition radicale de se targuer d’être en pleine forme. Le pouvoir en place affaibli, s’était donc privé, jusqu’à ce jeudi 14 février , d’adresser de message à la nation. « Était-il en panne de discours? » C’était la grande question que se posait plus d’un. Dans la foulée, une guerre violente de communication s’engage en catimini.
Joseph Lambert se voit au rang des victimes. Un faux compte Twitter a utilisé son identité, ce qu’il a vivement condamné. « J’ai été désagréablement surpris d’une publication faite en mon nom sur Twitter. C’est faux, cela ne reflète en rien ma position. Encore les professionnels continuent leurs basses œuvres. Pour moi ce moment de la crise haïtienne appelle à la réflexion qui dépasse les imberbes », peut-on lire sur le compte Twitter officiel de l’ex président du Grand Corps.
Il faut souligner que, avant l’intoxication, dans un tweet publié en date du 12 février 2019, le sénateur Lambert a clairement exprimé sa position face au contexte sociopolitique actuel. » la crise haïtienne, dans ses dimensions actuelles, commande la contribution et le dépassement de chacun, les revendications sont légitimes, mais les acquis démocratiques doivent être préservés », a-t-il déclaré tout en préconisant un dialogue interhaïtien, parce que, dit-il, c’est la voie royale.
Parallèlement, le doute plane sur le retour au calme dans le pays. La situation de tension qui y prévaut actuellement occasionne des dommages irréparables sur notre économie. Toutefois, l’aile dure de l’opposition n’entend pas lâcher prise. Malgré l’adresse à la nation, qui déjà, fait polémique, le premier citoyen Haïtien peine à reprendre ses droits. Ainsi, le dénouement à la crise actuelle ne semble pas être pour bientôt.
