Il faut dire que lors de leur premier rendez-vous, le chef de l’État russe avait découvert un «Trump très différent de celui qu’on voit à la télé», un homme «qui perçoit de manière tout à fait adéquate son interlocuteur et répond rapidement aux questions posées».
Les analystes russes se montrent toutefois prudents sur l’issue de cette nouvelle tentative de dialogue, en soulignant le caractère imprévisible de Trump. «D’un côté, il milite pour un retour de la Russie au sein du G8 et reconnaît la Crimée comme un territoire russe. Mais de l’autre, il utilise les sanctions comme un outil diplomatique, dirigé à la fois contre les “ennemis” – Iran ou Russie – mais aussi contre la Chine ou l’Union européenne.