Le vice-président du Conseil Unifié des Entreprises de Distribution (CUED) annonce une amélioration à venir dans la fourniture d’électricité
Celso Marranzini, vice-président du Conseil Unifié des Entreprises de Distribution (CUED), a assuré que la situation électrique dans le pays devrait connaître une nette amélioration dans les prochaines semaines. Cette amélioration sera notamment rendue possible grâce à la mise en service de plusieurs nouvelles centrales de production, qui ont malheureusement rencontré des retards dans leur démarrage.
Les nouveaux outils de production en route pour renforcer le réseau
Selon ses déclarations, la turbine Energas, d’une puissance de 120 mégawatts, devrait être opérationnelle dès le 26 septembre. Par ailleurs, la centrale combinée d’EGE Haina, SIBA, d’une capacité de 62 mégawatts, intégrera progressivement le réseau à partir de la mi-octobre. En outre, une barge d’urgence de 65 mégawatts a été contractée et sera également mise en service avant le 15 octobre.
Il explique que “toutes ces installations renforceront considérablement le système électrique à très court terme et permettront de résoudre la situation actuelle”, ajoutant que ces mesures devraient significativement améliorer la stabilité du réseau.
Les perspectives pour la fin de l’année
Le responsable a également indiqué qu’au-delà de ces efforts, la centrale Energía 2000 devrait entrer en service d’ici la fin de l’année. Toutefois, il a précisé que durant cette période, la consommation d’électricité tendra naturellement à diminuer en raison de la baisse des températures, ce qui contribuera également à réduire la pression sur le réseau.
Retour sur les retards passés et leurs conséquences
Marranzini a rappelé que cette année, plusieurs centrales privées n’avaient pas respecté les délais fixés, ce qui a réduit la capacité disponible dans le système électrique du pays. Il a notamment mentionné que la centrale Energía 2000 aurait dû être en service en mars, mais ne l’est toujours pas. De même, la turbine Energas aurait dû être prête au premier trimestre, mais ce n’a pas été le cas, de même que la centrale SIBA, dont le cycle combiné n’a pas été finalisé à temps.
Il a estimé que si ces échéances avaient été respectées, le pays aurait pu disposer d’un surplus d’environ 600 mégawatts, ce qui aurait considérablement amélioré la situation énergétique nationale.
Réactions face aux interruptions de courant
Ces précisions ont été faites en réponse aux déclarations du président de l’Association des Industries du pays (AIRD), J ulio Virgilio Brache, qui avait dénoncé l’impact négatif des coupures de courant sur le secteur industriel.
Marranzini a alors invité M. Brache à préciser quelles zones industrielles étaient réellement concernées par ces interruptions. Il a souligné que, jusqu’à présent, aucune coupure n’a été constatée dans la matinée. Selon lui, les coupures de courant ont principalement lieu la nuit, lorsque plusieurs sous-stations n’ont pas encore été remises sous tension.
Il a également précisé que ces coupures sont contrôlées afin de limiter leur impact sur la production nationale et éviter le recours à des centrales qui pourraient augmenter les coûts de production.
Appel à une mobilisation collective contre la fraude électrique
Enfin, Marranzini a lancé un appel aux hommes d’affaires, aux médias et à l’ensemble de la société pour qu’ils soutiennent la lutte contre la fraude électrique, un enjeu crucial pour assurer une meilleure gestion du réseau et une distribution plus fiable de l’électricité dans le pays.