Le discours du pasteur Paulino Moya sur la gouvernance et la société dominicaine
Le président de l’organisation « Jésus est Santé et Vie Éternelle », le Révérend Paulino Moya, a récemment exprimé ses convictions sur la mission fondamentale du gouvernement dominicain. Selon lui, l’objectif principal de l’État est d’assurer la protection des droits de tous les segments constituant la société nationale, en veillant à ce que chaque secteur de la population puisse vivre dans des conditions justes et équilibrées.
Une gouvernance équilibrée et responsable
Il a mis en garde contre le danger que représente l’abandon de cette mission sacrée par un président de la République. Selon M. Moya, lorsqu’un chef d’État oublie cette responsabilité essentielle, il court le risque de tomber dans un déséquilibre de la gouvernance, ce qui déconnecte rapidement le pouvoir des besoins réels du peuple. Il insiste sur le fait qu’une telle négligence contribue à affaiblir le lien entre l’autorité et la société, en compromettant la stabilité politique et morale du pays.
Adopter une attitude humble pour mieux gouverner
Le représentant du Forum Permanent pour la Paix Politique et Sociale a également souligné que si les responsables politiques faisaient preuve d’humilité et abandonnaient leur orgueil liés à leur pouvoir, ils pourraient mieux aligner leur gestion sur les intérêts profonds de la nation dominicaine. Il a affirmé qu’au lieu de se replier dans l’arrogance ou la fermeté excessive, les dirigeants devraient privilégier une attitude plus modeste, capable de favoriser des politiques plus justes et plus respectueuses des valeurs fondamentales du pays.
Le manque de dialogue avec les leaders évangéliques conservateurs
Une critique particulière a été formulée par M. Moya à l’encontre des autorités religieuses évangéliques conservatrices. Il regrette que ces leaders n’aient pas encore obtenu de rencontre officielle avec les responsables gouvernementaux, malgré plusieurs demandes répétées visant à aborder des sujets de grande importance sociale. Pour lui, cette absence de dialogue empêche d’avancer sur des questions cruciales qui touchent aux valeurs et à l’unité nationale.
Une société empreinte de foi chrétienne
Il affirme qu’il est impossible de gouverner dans la paix une nation dont la majorité des citoyens partage une foi chrétienne forte, ainsi que des valeurs familiales conservatrices. Selon lui, ces convictions jouent un rôle déterminant dans la cohésion sociale et doivent être prises en compte dans la conduite des affaires publiques.
Une démarche pour la sécurité morale du pays
Par ailleurs, M. Moya a indiqué avoir demandé une entrevue avec la procureure générale de la République, Yenny Berenice Rodríguez. Son objectif est d’exprimer les préoccupations profondes des diverses églises et organisations civiques face à une série de scandales qui, selon lui, « secouent la société dominicaine » et mettent en danger la stabilité morale du pays. Il souhaite ainsi contribuer à une réflexion collective sur les enjeux éthiques et sociaux qui affectent la moralité et l’unité nationale.