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Port-au-Prince, le 08 juin 2023.
A priori le PNSP se réjouit du fait que les vieilles recettes traditionnelles qui plongent constamment Haïti dans l’abîme sembleraient sur le point d’avoir la vie dure. Tel est le cas avec madame Mirlande Manigat qui décline l’invitation de la CARICOM où une délégation haïtienne composée des membres du gouvernement, divers secteurs politique et de la société civile est conviée à participer dans un FORUM portant « sur la crise haïtienne » en Jamaïque. Lorsqu’elle argue dans un courrier responsif, le Haut Conseil de Transition (HCT) qu’elle préside s’est déjà tablé dans un dialogue inter-haïtien afin de trouver un dénouement durable à la crise chronique seul capable de favoriser un climat de paix pour organiser les élections et restaurer l’autorité de l’Etat qui ne cesse d’être vilipendée depuis.
C’est la raison pour laquelle le PNSP, fidèle à ses prises de positions de DESSALINISME rénovateur, se dit une fois de plus outré de constater, d’une part, la communauté internationale au même titre que certaines organisations régionales comme la CARICOM, abandonne ou laisse crever un Etat partie sous le fléau de l’insécurité généralisée caractérisée par la gangstérisassion du pays, somme toute, des violations systémiques des droits de l’homme, ce, en dépit des appels réitérés d’un gouvernement de facto, passif, complice d’Ariel Henry. Et d’autre part, des compatriotes laissés pour compte qui se démerdent malgré tout de résoudre leurs propres problèmes séculiers par eux-mêmes, en «Bwa Kale», désormais.
En effet, si au nom du sacré principe économique «qui finance commande». Tout était déjà prévu pour aller grossir le lot des participants à ladite réunion. Qui ne changera rien dans la vie chaotique du peuple haïtien croupissant quotidiennement dans l’ornière de l’ignorance et la misère.
Cela n’empêche pas le déboursement des sommes colossales pour réaliser ce genre d’activité dans un décor pittoresque. Pendant lesquelles les poignées de main des vieilles connaissances dans une atmosphère d’hypocrisie ahurissante vont bon train ou ressurgissent, sourires sarcastiques aux lèvres des invités et diplomates aux barbes blanches s’approchant de la retraite, s’empresser de s’empiffrer dans les spécialités culinaires locales et alcools forts pour se souler la gueule coulent à flot. Ce qui se comprend aisément parce que toutes les notes y compris l’hébergement sont au frais de la CARICOM. Où que chaque invité aurait même le choix d’être accompagné avec une seule personne, probablement l’amant(e) volaille.
Le plus alarmant c’est qu’une bonne partie des membres de la délégation ayant refusé de dialoguer entr’eux acceptent l’invitation en s’apprêtant d’aller se pavaner comme des paons au Bahamas. Cet état de fait vous donne déjà une idée sur la volonté manifeste de pérenniser les mêmes pratiques stériles du passé que l’on croyait révolues à jamais. Quant l’on sait pertinemment que la quasi-totalité de nos politiciens haïtiens victimes du syndrome de Stockholm (amour de son bourreau), nous dirions même du comportement d’atavisme de l’esclave colonial pour répéter le Feu Lesly François Manigat, continuent d’avancer tête baissée devant les dictées de leurs patrons étrangers ou occidentaux (blancs) peinant à bouder ces manifestations sans lendemain. Lors desquelles ils jouent un simple rôle de girouette.
L’histoire de confirmer que les solutions adéquates quant au sort incertain de nos compatriotes qui se trouveraient à des années-lumière doivent provenir au niveau interne, sans nier toutefois nos engagements internationaux ou régionaux. Dans ce cas, l’on est en droit de se demander : que peut-on espérer de mieux d’un éventuel dialogue inter-haïtien mascarade d’une classe politique, tour à tour, désinvolte, conservatrice, gérontocratique, cleptomane, dipsomane et sa politesse flagorneuse (tisousou) qui, dans son cabotinage imprudent, ira cautionner l’accouchement d’une soi-disant sortie de crise timbrée d’une nationalité étrangère afin de marquer davantage à l’ancre forte leur apatridie vis-à-vis des idéaux de nos ancêtres. À vous donc d’en juger.
Car le PNSP entend poursuivre et de fait poursuit sa mission de sensibilisation et de formation entre autres en interpellant la nouvelle génération montante de notre pays à ne pas s’enliser dans les déviances, discours vils, projets creux ou infondés, mais de se construire en véritables citoyens engagés afin de participer dans la prise de grandes décisions de votre pays! Idem, pour l’élite intellectuelle haïtienne agonisante sur la nécessité de s’évertuer à en finir avec cette pratique politique de salade ou de saucisson éhontée qui génère chez nos dirigeants traditionnels et corrompus un comportement de mercenaire, cavalcade ou d’escapade, violateurs des textes de loi qu’ils étaient censés charger d’appliquer et de faire respecter.
De toute évidence, prière d’adhérer au PNSP, un parti politique moderne qui est porteur d’un véritable projet de société axé sur des politiques publiques viables à implémenter pour les cinquante (50) années à venir! De sorte qu’à inscrire Haïti au concert des grandes nations, comme c’était le cas dans son passé glorieux de perles des Antilles voire à traiter ou composer d’égal à égal en fixant le blanc «les yeux dans les yeux».
Osnon nou fenk kare meleeeeeeeeeeeeeee.
Pour le PNSP, Frantzo Rejouis,
Président.
Téléphone: 509 3405-3983