Par : Jean Michelot Polynice
Le Cupidon
Nan yon lòt vi, c’est l’ expression artistique appropriée quand il faut parler d’un amour qui nous met dans une situation entre le marteau et l’enclume. Toutefois, il faut souligner que les artistes développent, avec une adresse inimaginable, cette qualité de la sensibilité quand il s’agit de chanter l’amour. D’une certaine manière, c’est cette sensibilité qui va agir quand ça fait mal à l’intérieur, quand il faut laisser partir, malgré tout, la personne qu’ on aime.
«Ou te kite m pou dlo je m neye m
Ou te brize m, tan rekreye m
M pa t blofe w, lanmou m te reyèl
M t akwoche nan ke wòb ou, ou te wè l»
Au-delà du ton spleenétique du morceau, on peut sans nul doute apprécier l’expression sincère des sentiments et l’ envie de se laisser attirer par la douleur que l’amour peut provoquer en nous.
«Ou pa t ban m chans pwouve w tout ekwasyon lanmou egal a 1
Ou pa t ban m chans montre w gen plis woz ke pikan nan chimen renmen».
Parfois, le regret nous touche au plus profond de notre être quand on se rappelle de ce qu’ on pourrait faire pour cette personne qui nous laisse tomber après toutes les belles promesses.
«Yon kè k brize pa p janm reprann fòm li»
Autant en emporte le vent, l’ amour c’ est souvent ça, parce que le cœur, comme un requin, semble avoir une attirance étonnante pour l’ odeur du sang.
Pour Jean Suberville, le goût est la faculté de sentir le beau, de discerner avec justesse les qualités et les défauts d’une œuvre et d’en apprécier sa valeur artistique. En ce qui nous concerne, on ne va pas sans dire que le portrait textuel de ce morceau va vous exciter. Vous pouvez dès maintenant écouter la musique en exclusivité sur les réseaux sociaux. Parce qu’elle est déjà disponible sur YouTube et Soundcloud. https://youtu.be/YZhNpgInZO4
©Tous droits réservés©