« Le peuple haïtien traverse les moments les plus atroces de son existence », tels sont les mots utilisés par l’OSEVI pour accuser l’État haïtien. Elle rappelle que cette situation d’insécurité s’est empirée depuis plus deux (2) ans par les bandes armées qui s’accroissent dans les quartiers populaires. Les affrontements des gangs ne font que des victimes de trop au sein de la population, poursuit l’OSEVI.
Des familles entières sont forcées à abandonner leurs maisons sous les détonations d’armes automatiques. Le secteur éducatif est grandement affecté, le secteur des affaires également. Les places publiques sont devenues des abris pour ces réfugiés de guerre.
L’OSEVI questionne l’État autour de l’avenir du pays. Avenir qui se réside dans la formation des enfants, précise l’Organisation. Pourtant, « beaucoup d’entre les enfants ne peuvent plus avoir accès aux salles de classe à cause de l’insécurité généralisée qui règne dans le pays depuis belle lurette », s’indigne-t-elle.
En ce sens, l’OSEVI demande aux dirigeants du pays de répondre à leurs responsabilités, car ce ne sont qu’eux qui ont le plein pouvoir et qui peuvent prendre des mesures en vue de protéger les Droits Humains en Haïti. Lesquels ont longtemps été souillés par la nation. Si les dirigeants ne se responsabilisent pas, ils doivent quitter leurs fonctions, car cette impasse douloureuse ne peut plus être supportée par la nation haïtienne, conclut l’OSEVI.