Par: Akao Gerson Dominique
L’affairiste widler jules n’est pas à sa première visite en Haïti, en 2017, il a travaillé pour le compte de CatchySmile, une banque créée en Amérique du Nord qui implémentera d’ici peu, soit en 2020 à Terrier-Rouge, une ville moderne pouvant répondre aux exigences du développement durable. »La réalisation de ce grand projet immobilier sera le fruit de mes lobbies », se réjouit-il.

Mais, à cet effet, tout n’est pas encore gagné pour le citoyen canadien d’origine haïtienne. « Nous avons jusqu’ici des démarches en cours afin d’avoir accès à des terrains publics dans la municipalité de terrier rouge », se lamente-il.
Ayant de nouveaux objectifs, Widler Jules se tourne vers les plus démunis, comme perspective: la mise en oeuvre de grands projets sociaux visant à changer la condition de vie des couches défavorisées. Les défis sont de taille, toutefois l’homme d’affaire canadien a la ferme assurance de faire bouger les lignes, tel qu’il a été le cas pour ces lobbies à succès au Canada, au profit de l’amélioration des conditions de travail du personnel de santé canadien, aux États-unis en soutenant la candidature de l’actuel président américain Donald Trump à travers le « Trump Tower », et à la Jamaïque en encourageant les investisseurs chinois à intégrer le marché jamaïcain.
« Mes différentes plaidoiries auprès des partenaires internationaux seront ponctuées autour de la nécessité de doter certains quartiers marginalisés au niveau des dix départements du pays d’un centre de santé communautaire, d’une salle multimédia, de réservoirs d’eau potable et de toilettes publiques modernes », révèle-t-il.
Plus loin, le consultant en affaires publiques affirme ne pas avoir exclu la possibilité d’élargir sa sphère d’action, à savoir permettre à Haïti de valoriser son potentiel d’investissement et d’établir de nouvelles coopérations avec d’autres pays. « Pour ce faire, il me faudra l’aval de l’état haïtien pour négocier en tant que leur représentant avec les investisseurs et décideurs politiques des pays étrangers », indique-t-il.
Interrogé sur les obstacles qu’il pourrait rencontrer puisque le « lobbying » n’a pas encore de cadre légal en Haïti, il dit avoir misé sur son expérience tout en promettant de se soumettre aux règles démocratiques haïtiennes.
Par ailleurs, le passionné des affaires en a profité pour adresser un vibrant message à ces éventuels détracteurs.
« Il se peut qu’il y ait une frange de la population haïtienne qui ne voie pas de bon oeil les principales actions que j’aurai à entreprendre », prévoit-il. « Mais, mon seul souci c’est d’aboutir à de latents résultats devant contribuer à changer l’ordre des choses », déclare-t-il tout en se montrant très ambitieux.