De l’avis de Joseph Domingue Orgella les différentes recommandations faites par le Conseil aux autorités n’ont été mises en application. Elles devraient permettre selon lui de prendre des mesures drastiques pour endiguer le phénomène l’insécurité qui fait pleurer les familles haïtiennes.
« La population doit prendre sa responsabilité face à cette situation innaceptable. Le kidnapping est une pratique similaire à la vente des personnes du temps jadis. Une pratique que nous avions déjà combattue. Il est inconcevable qu’elle revienne dans notre quotidien », dénonce t-il.
Plus loin, le numéro un du Conseil voit dans cette insécurité caractérisée par le kidnapping comme un accroc au développement du pays. » Aucune société ne peut se développer ave le kidnapping, le vol et le pillage. De telles pratiques sont condamnables. Et nous au niveau du Conseil, sans vouloir donner un ultimatum aux autorités, nous voulons leur faire comprendre que le peuple n’en peut plus », a poursuivi Mr Orgella.
Il appelle à front commun pour faire face à ce phonème à un un moment où les parents du grand Sud touchés par le séisme du 14 août ne savent pas encore à quel saint se vouer. Il en a profité pour lancer un appel auprès des bailleurs et des autorités centrales en vue de venir en aide aux parents décapitalisés à quelques jours de la réouverture des classes dans les trois départements touchés.
« La situation sécuritaire du pays est innaceptable », dit le Conseil National de la Société civile Haïtienne
Le Conseil National de la Société civile Haïtienne est exaspéré par la situation sécuritaire et exprime sa préoccupation face cette insécurité galopante dans le pays ces derniers jours. Lors d’une rencontre avec la presse, ce lundi 27 septembre, le responsable du Conseil Joseph Domingue Orgella tape point sur la table et invite les autorités à faire le constat de leur échec.
