Les responsables de l’administration Biden débattent de l’opportunité d’abandonner la résolution américaine, diffusée parmi les membres du Conseil de sécurité de l’ONU, à moins qu’un partenaire étranger n’intervienne et n’offre des troupes dans les prochains jours.
Le renversement potentiel est un revers diplomatique pour la Maison Blanche, qui espérait rassembler une force étrangère armée qui serait soutenue par l’équipement, la formation et le soutien logistique des États-Unis.
Mais les États-Unis n’ont jamais offert leurs propres forces, suscitant la frustration de leurs partenaires. Plusieurs pays du Conseil de sécurité ont exigé qu’un plan concret soit préparé par écrit avant le vote sur la résolution.
En outre, la Russie et la Chine ont toutes deux ouvertement exprimé leurs préoccupations au Conseil de sécurité concernant le déploiement de forces étrangères en Haïti. Les pays du monde entier ont jusqu’à présent rejeté la proposition.
La France a fermé la perspective de fournir des troupes au début des discussions, et le Canada a exprimé à plusieurs reprises sa réticence à fournir des forces terrestres, malgré l’envoi par avion de plusieurs véhicules blindés en Haïti ces derniers jours et l’appel des pays à faire un don à un fonds pour aider la Police nationale d’Haïti.
Source : Miami Herald