Selon des informations fournies par nos correspondants, des dizaines de personnes s’étaient réunies au Champs de Mars (Port-au-Prince) pour crier leur mécontentement face à la montée de l’insécurité dans le pays et réclamer le départ de Jovenel Moïse le 7 février au regard de l’article 134-2 de la constitution haïtienne.
Des policiers, notamment des agents du CIMO, ont eu recours à des balles en caoutchouc et au gaz lacrymogène pour disperser les manifestants.
Des journalistes qui couvraient les mouvements de protestations de l’opposition ont été victimes de gaz lacrymogène. Certains d’entre-eux ont été contraints de vider les lieux alors qu’ils étaient dans l’exercice de leur métier.