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28 mars 2024

JS dénonce la violation flagrante des droits humains au commissariat servant de prison à Petit-Goâve

La situation s’aggrave de jour en jour au Commissariat logeant les détenus et les prisonniers de la cité de Faustin Soulouque informe l’organisation de promotion et de défense des droits humains Justice et Solidarité-(JS) dans une note transmise à KAPZY NEWS.

JS dénonce la violation flagrante des droits humains au commissariat servant de prison à Petit-Goâve

L’organisation de promotion et de défense des droits humains Justice et Solidarité-(JS) au cours de sa 4ème enquête sur la situation des détenus du 5 au 13 Mars de l’année encore dans le département de l’ouest particulièrement à Petit-Goâve a constaté avec la plus grande stupéfaction les conditions infra-humaines que vivent les la population carcérale dites en contravention avec la loi dans cette commune.

Étant rencontré certains acteurs clés à l’étude de ces cas dont des acteurs de l’appareil judiciaire, et policières. Ces derniers se plaignent du manque des moyens infrastructurels et logistiques leur empêchant de respecter convenablement les droits des prisonniers et des présumés coupables de la prison, entre autres nous citons: problèmes de lits et d’espace,sanitaire. La prison qui vient à peine d’être construite par les Dominicains n’est toujours pas encore mise à la disposition pour reloger les prisonniers et détenus. On attend encore la décision du Ministère de la Justice et de la direction pénitentiaire qui n’a pourtant pas aujourd’hui cette préoccupation.

L’espace au niveau du Commissariat qui devait recevoir (60 à 70) soixante à soixante-dix personnes se trouve entasser comme des sadines jusqu’à 650 personnes. Parfois plus.

Toujours doit-on utiliser des récipients comme bokits pour des besoins physiologiques alors que ces détenus doivent cohabiter avec ces matières fécales jusqu’au levée du soleil. Tout près du plafond il faut croiser des draps comme de l’étagère pour ceux dont leurs parents possèdent de moyen pour s’en occuper à payer aux bourreaux de la prison et le prix est fixé à deux milles (2000) gourdes par nuit.

Écœurant soit-il, même les policiers aux environs de 11heures Am à 2heures Pm ne peuvent rester dans l’espace à cause de l’odeur nauséabonde que dégage le centre susceptible de leur causer toute sorte de maladies.

Ces gens,une fois occupée ces lieux de détention,cette population carcérale quitterait la prison souvent avec une maladie infectieuse, quelle soit VIH, tuberculose, malaria ou autres vu que toutes les conditions sont réunies à cela; disons que la prison ou le centre de détention de Petit-Goâve est un enfer sur terre.

Si la détention préventive prolongée est le moyen le plus sûr pour les Commissaires du Gouvernement et les Doyens des TPI de marquer des points dans l’exercice de leur travaux comme magistrats,assis et debouts, à Petit-Goâve la situation se dégénère ou du moins reste la même causée par l’indisponibilité des substituts et magistrats assis qui viennent d’autres contrées qui se trouvent obligés de passer au Tribunal deux ou trois fois durant une semaine pour enfin retourner chez eux, dès fois prétextant le problème de carburant, de pneus pour leur voiture ou le problème de la violence ou lock des artères menant à la cité, en violation de la loi de 2007 portant sur la magistrature exigeant aux magistrats d’avoir leur résidence dans la juridiction affectée.

Parfois aussi des conflits d’intérêts. Le magistrat est nommé dans la juridiction où il exerçait sa profession d’avocats encore interdit par la loi pour empêcher une remontée d’un conflit latent.

Sans oublier la plaque tournante du système judiciaire, la corruption qui ne cesse d’en prendre le large.

Questionner autour de cette problématique, les étudiants de l’école de droit et des sciences économiques des Cayes, branche de Petit-Goâve, les parents des détenus et des prisonniers suggèrent à ce que les Commissaires du Gouvernement nommés, doyen et juges et juges d’instruction viennent ailleurs; qu’ils soient formés adéquatement, résidés dans la cité pour qu’ils soient disponibles et disposés à trancher avec leur âme, leur conscience ayant la loi pour boussole.

Que la prison, à peine construite soit mise à la disposition des prisonniers et une maison d’arrêt pour les detenus envue de séparer les prisonniers et les detenus.

Que le délai de 48 heures posé par la constitution soit respecté pour entendre les présumés coupables.

Que le combat contre la corruption et l’impunité soit effectif pour éviter la justice expéditive et la vengeance privée visant à diviser toute la communauté.

Que les policiers soient formés en droit afin de pouvoir rédiger les rapports de police préjudiciable souvent aux présumés coupables, lors de la qualification de l’infraction et que le Doyen soit toujours disponible pour contrer ce fléau de détention préventive prolongée conjointement avec le Commissaire du Gouvernement de manière à appliquer cette mesure d’Habéas corpus sollicitée par les avocats lorsque la liberté individuelle se trouve dans l’impasse, ce seront des mesures appropriées pour éradiquer le problème des libertés individuelles définitivement connu comme un refrain à n’en plus finir dans la juridiction de Petit-Goâve

L’organisation de défense des droits humains Justice et Solidarité-(JS) reste accrocher à faire la promotion de ces droits et à faire respecter les droits des libertés individuelles considérés comme les droits sacrés de l’homme et de la femme en s’accrochant au respect scrupuleux des normes Républicaines.

Pour Authentification

Me Gina L. JEUDY; Représentante permanente de JUSTICE ET SOLIDARITÉ-JS à Petit-Goâve.

Me Ebens EXANTUS, AV
DIRECTEUR EXÉCUTIF
Contact:
j.solidarité@gmail.com
(509)32629562