En effet, le report de la réouverture des classes, prévue au début du mois de septembre prochain, laisserait du temps aux personnes et aux organisations de bonne volonté désirant fournir un accompagnement psycho-social et psychologique aux victimes et renforcer les actions de l’État lui-même dans la construction de hangars en vue d’héberger les populations scolaires dont les locaux ont été entièrement détruits et/ou sévèrement affectés par le séisme ravageur du samedi 14 août 2021, ayant causé des milliers de morts et blessés.
C’est pourquoi, le Parti Politique Pitit Dessalines en a formulé formellement la demande dans un message en créole, publié le 22 août, sur la page de son secrétaire général, M. Moise Jean Charles, en appelant à l’unité dans ce secteur terriblement affecté.
Le parti, prônant l’idéal Dessalinien, a souligné que : « L’esprit d’unité de nos ancêtres concrétisé à Vertières, Bréda, au Morne Rouge, aux Gonaïves, à l’Arcahaie, doit être celui de la lumière qui nous rassemble pour apporter la solidarité à nos compatriotes du Sud, des Nippes et du Sud-ouest, communément dénommé Grand’Anse.
Haïti, affirme Pitit Dessalines, ne périra pas. Le pays se relèvera, car, les épreuves du passé, aussi dures furent-elles, nous ont toujours rendus plus forts, plus résilients, continue la note, promouvant notre 《KONBITISME TRADITIONNEL》. Il ne nous manque que la véritable unité d’antan pour nous rassembler définitivement autour d’un seul vrai projet de société, celui qu’arborait Jean-Jacques Dessalines le Grand, pour reprendre la place qui nous revient de droit au concert des nations, toujours selon le parti dirigé par l’ex sénateur du Nord.
La note a aussi fait mention de l’insécurité des zones de Martissant, de Fontamara, où parents, élèves, professeurs ont dû, de force, quitter leurs maisons sous les rafales automatiques des bandes armées de cette circonscription, sans que les forces de l’ordre ait pu y rétablir l’ordre et la paix tant désirés.
On peut se le rappeler, même avant les vacances d’été, toutes les écoles de ces zones sus-citées étaient déjà fermées, les propriétaires chassés de leurs toits, les petites et moyennes entreprises réduites à néant, l’économie détruite, bref, la vie même, sans toutes ses facettes, anéantie.
Dans la même veine, le parti socialiste exige que l’État arrête ceux qui financent les bandes armées en armes et munitions, car, sans ses grands manitous économiques, la police aurait été plus forte pour contrer les actions des racailles surarmées, soutenues par de puissantes mains économiques de la place.
Par Michélot Oxil