En effet, cette date a été choisie par les féministes, notamment celles de l’Amérique latine (25 novembre 1981) comme journée de lutte contre la violence, en mémoire des trois Soeurs MIRABAL, militantes contre le régime dictatorial de Rafael TRUJILLO qui ont été brutalement assassinées le 25 novembre 1960, sur ordre du chef de l’Etat. C’est dans cette même optique que le 17 décembre 1999, l’Assemblée des Nations Unies, à travers la résolution 48/104, a fixé le 25 novembre comme la « journéé internationnale de lutte contre les violences faites aux femmes. »
Toutefois, cette journée a été célébrée sous le thème: » Nan tèt ansanm n ap rive konbat vyolans sou fanm ak tifi, an n pote kole », une initiative qui a réuni un nombre considérable de personnalités importantes aux côtés de la titulaire du ministère à la condition féminine et aux droits des femmes (MCFDF) à savoir : la Directrice Générale a-i du MCFDF Mme Micheline PIERRE, le Directeur de Cabinet M. Joseph Domingue ORGELLA, la Conseillère de l’Ambassade de Taiwan Mme SIU FU JIUN, la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies en Haïti Mme Ulrika Richardson, la Représentante d’ONU Femmes en Haïti Mme Marie Goretti NDUWAYO, le Représentant Résident de l’UNFPA en Haïti M. Saidou KABORE, les cadres du Ministère, des membres d’associations et organisations des femmes, des membres de la sociéte civile et de la presse.
À noter que cette journée commémorative réaffirme l’engagement de l’État dans le processus d’élimination de la violence de genre et rassure la population féminine sur les nombreux efforts qui ont été souscrits en faveur de l’amélioration d’un environnement juridique en vue de contribuer à la réduction des inégalités sociales basées sur le genre.
Par ailleurs, la Tutulaire du MCFDF Dr Sofia LORÉUS se dit contente de la réalisation de cette grande journée commémorative imprégnée d’une volonté manifeste d’éradiquer la violence qui perturbe la vie des femmes et des filles sans nier le contexte difficile du pays. Elle évoque la volonté du gouvernement qui soutient à cent pour cent la lutte des femmes: » Dans ce contexte particulier où l’intolérance des uns et des autres ont une influence négative sur l’exercice des droits des femmes, la commémoration de ce 25 novembre et le lancement des 16 jours d’activisme tant au niveau central et à travers tous les départements par l’entremise des Coordinations départementales démontrent la volonté du gouvernment de combattre le phénomène de la violence basée sur le genre. »