D’après le commissaire près du tribunal de première instance de Fort-Liberté, Me Herode Bien-Aimé, il y a une campagne de désinformation visant à créer un bras de fer entre les commissaires et les juges de son tribunal. Mettant en avant ses 8 ans d’expérience à la tête de ce tribunal comme commissaire du gouvernement, Me Hérode dit entendre déjouer ce plan.
Tout en justifiant ses propos, il dément l’information selon laquelle il aurait accusé des juges du tribunal de première instance de Fort-Liberté de détourner 2. 500 000 Gourdes HT.
« A cause des bouleversements politiques, l’État central étant dans l’incapacité de mettre à la disposition du tribunal de première instance de Fort-Liberté les fonds destinés à la tenue des assises criminelles, au sommet, nous nous sommes résolus à désaffecter un fonds disponible au sein du tribunal pour réaliser les assises criminelles avant la fin de l’année judiciaire 2018-2019, informe le commissaire Herode Bien-Aimé.
À en croire ses déclarations, les fonds alloués à la réalisation des assises criminelles, une fois disponible, ils vont être restitués à l’État en remplacement des fonds préalablement désaffectés.
« Il ne s’agit pas de détournement de fonds, mais bien d’une désaffectation de fonds », précise-t-il. Plus loin, l’homme de loi avance que les rapports d’assises sont là comme preuve et pourront révéler s’il y a eu un cas de corruption ou non.
Par ailleurs, Me Herode dénonce une machine à propagande montée de toute pièce pour fragiliser le système judiciaire de sa région. « Derrière tout cela, il y aurait une main politique », ajoute-t-il.
Même son de cloche du côté du Doyen dudit tribunal, Robert Cadet, pointant du doigt un individu mal intentionné qui utilise son statut d’avocat pour faire des allégations diffamatoires.
Se targuant d’être au-dessus de tout soupçon de corruption, le Doyen Robert Cadet annonce qu’il va poursuivre en justice le citoyen qui aurait diffusé cette intox afin de ternir sa réputation et saper la bonne collaboration existant entre le commissaire près du tribunal de première instance de Fort-Liberté, Me Herode Bien-Aimé et lui.
HCI