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29 mars 2024

Haiti: » Il n’y aura pas de trêve politique avec le président Moïse », annonce le MOPOD

Le Parti Mouvement Populaire Dessalinien (MOPOD) a donné une conférence de presse, jeudi, pour faire le point sur les faits saillants de l’actualité socio-politique a constaté l’agence KAPZY NEWS.

Haiti:" Il n'y aura pas de trêve politique avec le président Moïse", annonce le MOPOD

Par: Célou FLECHER

D’entrée de jeu, le Coordonnateur général du MOPOD, Jean André Victor, se dit indigné des conditions de vie actuelle de la population haïtienne à cause de la mauvaise gouvernance et des gabegies administratives de l’équipe au pouvoir. Il a exprimé sa peine face à la montée du climat d’insécurité dans le pays malgré de vaines promesses du chef de l’État et d’autres cadres du Gouvernement.

L’agronome Jean André Victor a accusé le président Jovenel Moïse d’être à l’origine de la dégradation des valeurs morales et la dignité haïtienne. Selon lui, les trois (3) principales missions du Président ne visent qu’à détruire l’économie nationale, vandaliser les institutions étatiques et mettre le pays sous le joug des puissances internationales.

De plus, Jean André Victor a plaidé en faveur de la Conférence Nationale Haïtienne Souveraine qui se fera en quatre étapes par sa convocation, sa réalisation et son application. Le président devrait convoqué cette conférence, si ce n’est pas le cas, le peuple le fera à sa place et les résolutions adoptées vont être appliquées comme alternatives à la crise socio-politique du pays, a lancé l’agronome tout en saluant la détermination de divers secteurs de la vie nationale qui s’accrochent à une telle idée.

Par ailleurs, M. Victor Benoît s’est déjà penché sur l’importance de la date du 7 février 2019 pour que le chef de l’État puisse dire son dernier mot à la nation. Passé ce délai, le peuple doit décider et définira ses propres méthodes pour mener la lutte, a-t-il laissé entendre.

Ce dernier a souligné qu’il n’y aura pas de trève dans la lutte entamée contre le régime PHTK. Au contraire, il revient aux autorités de l’État et aux alliés du pouvoir de faire une trève sur la repression exercée contre la population « , a conclu Jean André Victor.