Haïti ne doit pas mourir !
Le parti Union des Femmes et des Féministes pour la Progressistes d’Haiti UNIFFEPH est consterné par rapport à la détérioration des conditions de vie de la population haïtienne. Cette situation issue des conséquences de la mauvaise gouvernance de nos dirigeants pendant plusieurs décennies s et du sentiment apatride de la classe politique traditionnelle, plonge le pays dans l’anarchie totale. Le pays est en train de mourir, nos institutions sont abandonnées.
La violence armée perdure et entraine la descente de notre pays dans le chaos généralisé. Il n’est un secret pour personne: le kidnapping et les violences sexuelles font partie du lot quotidien de la population haïtienne. La situation en Haïti n’est pas seulement alarmante, elle est catastrophique : à part le problème de carburant, le pays connait une importante pénurie d’eau et de nourriture, plusieurs commerces et banques fonctionnent selon des horaires réduits, rendant difficile l’accès à l’argent liquide et aux denrées de toutes sortes. En plus de cela, l’inflation galope. L’insécurité alimentaire frappe à nos portes. Environ 4.7 millions de personnes, selon les estimations du PAM, souffrent de faim aigue. Les institutions étatiques et non étatiques fonctionnent trois fois par semaine et ceci pour une demi- journée. Les hôpitaux ne peuvent fonctionner, faute de carburant et le personnel médical ne peut se déplacer pour donner soin à ceux qui souffrent ;-. Les Madan Sara ne peuvent écouler leurs produits d’un point à un autre et sont souvent victimes d’insécurité et d’agressions sexuelles ;- Les kidnappeurs continuent de détruire les familles;-. La guerre des gangs fait des victimes au quotidien et les riverains ne peuvent pas vaquer à leurs occupations pour se procurer le strict minimum.
Le parti Union des Femmes et des Féministes Progressistes d’Haiti UNIFEPH est préoccupé par la décente aux enfers que connaît la population depuis plus d’un mois. On dit que l’abîme n’a pas de profondeur, mais le peuple haïtien ne peut continuer de souffrir davantage. Face à cette situation désastreuse et catastrophique, le parti interpelle toutes les couches vives de la nation et les pays dits amis d’Haïti à converger les efforts pour renaitre le pays de ses cendres : « Haïti ne doit pas mourir ». Il est impératif de sortir le pays de l’état de déliquescence dans lequel il se trouve. L’heure est à la sauvegarde nationale.
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Dans cette perspective, UNIFEPH croit nécessaire de formuler ces propositions :
- Le gouvernement doit déclarer l’état d’urgence sanitaire pour lutter contre l’épidémie du Choléra et prendre des dispositions pour améliorer les conditions de vie de la population
- Le gouvernement, avec l’assistance technique internationale doit moderniser la PNH, réviser son plan de réforme et renforcer ses capacités techniques pour lutter contre le kidnapping et améliorer la qualité de sécurité fournie à la population
- La classe politique doit trouver un consensus minimal pour sortir le pays de cette crise, puisque cette décente aux enfers est surtout due à son incapacité à s’entendre sur les questions d’ordre général.
L’heure est au dialogue fraternel et sincère, à l’unité pour développer un consensus politique national devant conduire au processus de refondation de la nation, de la reconstruction du tissu social en vue du retour à un cadre constitutionnel et démocratique normal. Le parti Union des Femmes et des Féministes Progressistes d’Haiti UNIFEPH s’engage à prendre part à toute initiative collective visant à l’émergence d’une société solidaire qui cultive un esprit ouvert aux principes humains de l’écoute et de l’Egalite sociale.
Que Dieu bénisse Haïti!
Edeline VERTUS
Présidente
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