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La Directrice a.i de Promotion et de Défense des Droits des Femmes (DPDDF), Madame Evelyne Bien-Aimé a su trouver les meilleurs mots pour bienvenir l’assistance et du même coup, a introduit les strophes de la Dessalinienne, chantées par l’agent de police Violène DAZME.
Le 8 mars, l’histoire de cette date a été mise à nue par Viona Guerrier, Directrice de la Prise en compte de l’Analyse selon le Genre (DPAG).
Les femmes pratiquent divers métiers en Haïti, parmi les plus connus, les commerçantes ambulantes qui parcourent de longues distances du haut des camions transporteurs, ont été mises en valeur : les madan sara.
Durant cette activité d’ampleur internationale, Marie Gorreti NDUWAYO, Représentante de l’ONU-Femmes, Monsieur Fernando HIRALDO, Résident Coordonnateur a.i des Nations Unies et Alexandre COTÉ, représentant de l’Ambassade du Canada, ont pris parole en cette occasion spéciale, pour encourager de nouvelles ouvertures favorisant les droits des femmes.
Des jeunes filles du groupe Mickey Dance ont apporté gaieté et joie à la programmation et ont prédisposé la Ministre Sofia Loréus, qui, dans ses propos, a présenté les réalisations de ces dernières années, et du même coup, les problèmes auxquels les femmes haïtiennes continuent à affronter. Ces femmes et filles méritent un meilleur accompagnement de l’État haïtien. La violence est, selon la ministre, une maladie à éradiquer dans nos sociétés.
Le Premier Ministre Ariel Henry, dans son intervention, a rappelé que les femmes font partie de cette catégorie qui subit avec plus de rigueurs, les problèmes actuels de la société haïtienne.
52% de la population haïtienne est féminine, rappelle Ariel Henry. Des mesures exceptionnelles sont à mettre en place pour faciliter le plein épanouissement politique, sociale, economoque et culturelle des femmes haïtiennes.
Plaques d’honneurs et propos de félicitations ont été les dernières activités de cette programmation très chargée. Jean Jean Rossvelt, connu pour ses chansons engagées, a su, en maître, animé la dernière partie de cette cérémonie.
La commémoration annuelle du droit des femmes est une question, mais l’accompagnement, la sécurité et l’épanouissement de femmes de chaque jour en est une autre. Le MCFDF se veut l’instance accompagnatrice des femmes haïtiennes, que chacun joue sa partition, afin que ce travail soit effectif et plus bénéfique pour l’avenir de notre chère Haïti.