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29 mars 2024

Haïti: Conflit entre le rectorat de l’UEH et l’EDSEG

Après une année de turbulence politique et le confinement forcé lié à la pandémie de la COVID-19, les étudiants de l’école de Droit et des sciences économiques des Gonaïves (EDSEG) font face à de nombreuses inquiétudes où ils se retrouvent dans un dilemme quant à l’avenir de leurs études, a appris l’agence de presse en ligne KAPZY NEWS.

Haïti: Conflit entre le rectorat de l'UEH et l'EDSEG

En vue de restructurer l’école de Droit et des sciences économiques des Gonaïves, le rectorat de l’université d’État d’Haïti a créé une commission de restructuration le 13 août dernier, mécontent de cette décision, plusieurs protestations ont eu lieu, ce qui empêche jusqu’à date la prise de fonction de ladite commission de restructuration.

Par ailleurs, le rectorat de l’UEH dans une NOTE DE RAPPEL en date du 01 octobre de l’année en cours porte à la connaissance du public en général, de la communauté de l’École de Droit et des sciences Économiques des Gonaïves en particulier qu’il ne reconnaîtra désormais aucune évaluation académique (examens, concours d’admission, soutenance de mémoire, entre autres) organisée par l’EDSEG avant la prise en fonction de la commission de restructuration.

Plus loin, le conseil des professeurs de l’EDSEG dans un avis à la COMMUNAUTÉ, informe les étudiants que les examens de toutes les entités de ladite école se tiendront comme prévu: date, lieu et conditions y afférents.

La note souligne que l’EDSEG est une école à part entière qui n’offre au rectorat de l’UEH qu’un contrôle académique et rien de plus.

« La logique humaine n’acceptera jamais que plus de dix-huit mille étudiants perdent une année académique si bouleversée pour une commission que trois hommes du rectorat qui ont choisi de ne pas installer volontiers », peut-on lire dans la note.

Ce conflit entre ces deux institutions étatiques susmentionnée provoque beaucoup de stress, inquiétude et peur chez les étudiants; pourtant ils vivent déjà dans une inquiétude généralisée vu la situation du pays. Peut-on se demander quand est-ce que l’État va cesser de s’abstenir à violer le droit des citoyens dans le pays?

En général, les plus faibles en sont le plus souvent les victimes. Est-ce que les étudiants vont être utilisés comme boucs émissaires?

Qui va être le perdant dans tout ça? Et où sont les organisations des Droits humains, notamment l’OPC?