Pour l’ancien Sénateur du département du centre, il n’existe pas un système de pensée en Haïti. Car la population devrait en faire partie intégrante. « Il y a un manque de vision cu côté de nos dirigeants. Les medecins n’ont pas une allocation acceptable. De plus, il y a un approvisionnement très pauvre en médicaments dans les hôpitaux du pays. L’absence d’une vraie politique sanitaire, l’hypercentralisation Des ressources à Port-au-Prince sont entre autres, les causes explicatives de la précarité Du système », a-t-il fait savoir.
Nous vivons dans un pays où l’Etat ne définit pas ses priorités en faveur du peuple, a clamé M. De La Cruz. « Alors que pour Cuba, il y a un médecin pour 120 habitants. En Haïti, on a seulement 1 médecin pour 10 000 habitants. La santé est laissée à la politicaillerie. », a-t-il laissé entendre.
D’un autre côté, l’ancien élu de la République a mentionné que l’utilisation à bon escient des ressources du pays peut apporter un mieux être à la population. « L’argent donné aux parlementaires pour voter un budget pourrait servir à la construction d’universités et de centre de Santé. L’État doit repenser ses priorités. Le coût de l’hôpital de Mirebalais et de l’université de Limonade prouve clairement qu’on a pas nécessairement besoin d’une forte Somme d’argent pour faire des bonnes choses »,a soutenu l’ancien Sénateur.
En lui questionnant sur ses réalisations, lors de sont mandat, le sénateur a fait montre de son » incapacité malgré sa volonté ». « Au sénat, si on n a pas la majorité, on ne peut rien faire. On peut seulement dénoncer. Car tout se fait au moyen des votes », à déclaré ouvertement M. Francisco De la Cruz.
Auteur : Bernado TINTIN