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28 mars 2024

De l’incompétence du chef du CSPN face aux bandits, Jouthe doit tirer sa révérence

De l'incompétence du chef du CSPN face aux bandits, Jouthe doit tirer sa révérence

Joseph Jouthe, chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), connu pour son inefficacité et son arrogance depuis son accession au poste de chef du gouvernement, n’a pas fourni, depuis 12 mois, les résultats escomptés en ce qui concerne l’installation d’un climat sécuritaire dans le pays. Les policiers sont toujours livrés à eux-mêmes en raison d’un manque de stratégies adoptées par le CSPN pour démanteler les groupes armés qui sèment la terreur dans la région métropolitaine de Port-au-Prince et dans d’autres contrées plus reculées.

Le manque de cohésion, d’efficacité, ayant émaillé le Gouvernement, malheureusement, dirigé par Jouthe, a fait couler des larmes après l’échec de l’opération antigang menée le vendredi 12 mars 2021 au Village de Dieu, quartier de non droit de la capitale haïtienne, où cinq (5) policiers ont été tués sur le champ de bataille et une dixaine d’autres blessés, selon des sources concordantes requérant l’anonymat.

Samedi, le premier ministre Joseph Jouthe, dans un tweet, a écrit :  » Le 12 mars 2021, une date que nous n’oublierons jamais car elle nous rappelle l’assassinat de nos frères. Que le sang de nos vaillants policiers, blessés et tués pour la paix, l’État de droit, ne coule vainement! Nous resterons debout jusqu’au triomphe de la paix dans ce pays « . Cependant, ce même Jouthe, avec un piteux bilan comme premier ministre et chef du CSPN, n’avait pas fait part de son inquiétude devant le manque de moyens de protection individuelle pour les agents afin de mener une opération au fief des bandits lourdement armés au Village de Dieu.

Sous les commandements de Normil, la PNH avait fait autrement les choses. La méritocratie était toujours priorisée. L’inspecteur général Normil Rameau s’est toujours montré sensible sur le noble idéal de service public de la protection des vies et des biens de son institution. C’est pourquoi qu’au moment de laisser la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), il avait laissé un pays presqu’épuré de gangs, de kidnapping. Malheureusement, revenu en charge à la tête de la Police Nationale d’Haïti, en août 2019, il a eu un pays avec plus d’une centaine de gangs et une institution policière malade, désorganisée et démantelée.

À rappeler qu’en pleine période de confinement l’ex DG de la PNH, M. Normil Rameau, avait mené une opération dans le fief du gang dénommé  » 400 Marozo « , où huit (8) présumés bandits ont été appréhendés à travers une opération baptisée  » Torminator #1  » .

Toutefois, l’ex Directeur général Normil Rameau, connu comme l’un des meilleurs stratèges à la DCPJ, rappelle souvent que toute opération tactique demande patience et précision pour éviter des dommages collatéraux, avait confié au chef du CSPN irresponsable, M. Jouthe Joseph, qu’il a eu les renseignements nécessaires pour contrer les activités criminelles des gangs dans la capitale tout en réclamant et recommandant à l’époque, des matériels tels que: Gilets par-balles de classe 4, Casques Balistiques de classe 4, véhicules blindés tactiques capables de résister aux attaques des bandits, pistolets identiques pour les policiers au moment des opérations.

L’ex DG avait même informé au premier ministre que toutes les routes menant dans l’enceinte du Village de Dieu seraient coupées à la circulation et des équipements adéquats pouvant neutraliser ou stopper les bandits devraient être de la partie, ce qui n’était pas prioritaire pour le chef du CSPN par son incompétence avérée, qui pense que le rétablissement de la sécurité à travers un pays est tout simplement un travail de police. L’agence en ligne KAPZY NEWS détient une copie d’une lettre de Normil dans laquelle des recommandations ont été soumises à Joseph Jouthe.

Monsieur Jouthe est très connu comme le premier ministre et chef du CSPN le plus nul qui cherche en général un bouc émissaire pour exprimer son incompétence.  » C’est à cause de l’incompétence des autorités que nos frères d’armes sont allés à la boucherie. Ils n’avaient pour obligation que de prendre acte de leur fiasco et leur incapacité », a laissé entendre un policier qui requiert l’anonymat.

Entre l’incompétence d’un premier ministre se comportant en véritable caisse de résonance vide et le laxisme d’un chef de police qui n’existe que de nom, la population haïtienne regarde l’arrogance des gangs armés, les dépouilles de ses fils et filles dépecées comme en charcuterie. Et, en tout cela, la justice n’a jamais pipé mot. On nous laisse cuire dans notre jus. Une population bandonnée, jetée dans les paniers de l’oubli, alors que la balade des gens heureux au sein d’un gouvernement nul et corrompu se poursuit et ses membres continuent de percevoir leur salaire mensuellement, sans gêne, sans qu’aucun d’eux n’ait la décence ou la noble honte de rendre le tablier!

La rédaction