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27 mars 2024

Crise en Ukraine : La Turquie et la Russie veulent en profiter

Cette crise a débuté le 21 novembre 2013 quand le gouvernement ukrainien a décidé de ne pas signer l’accord dont le but était d’associer l’Ukraine à l’union Européenne. Ce même dossier a occasionné la fuite suivie de la destitution du président ukrainien Viktor Lanoukovytch. Une grande partie de la population se dit rattachée désormais à la Russie, et ont ainsi provoqué une crise diplomatique internationale. Cette crise fut amplifiée par la mort des 298 passagers de cet avion civil abattu le 17 juillet 2014 alors qu’il survolait Donbass, une ville ukrainienne pro-russe.

Crise en Ukraine : La Turquie et la Russie veulent en profiter

Dans ce contexte spécial, un autre pays entre dans le jeu : la Turquie d’Erdogan. Le 3 février 2022, Recep Tayyip Erdogan, le Président turc, a visité Kiev dans le cadre de la dixième réunion du conseil stratégique de haut niveau turco-ukrainienne et au sujet du dossier relatif à l’aide ukrainienne.

À présent, cette crise est sur le point de menacer les intérêts turcs, ainsi, les turcs ont le devoir de calmer le jeu. Le ministre des affaires étrangères de la Turquie, Melvüt Çavuşoǧlu a exhorté l’international à ne pas déclarer des propos sur l’Ukraine, susceptibles de nourrir la crise.

Le ministre Melvüt a intervenu au lendemain de la déclaration américaine affirmant que les russes vont envahir l’Ukraine. Ces affirmations proviennent des services de renseignement américains, et ce mercredi 16 février 2022 serait la date prévue par la Russie pour l’invasion.

En réponse à cela, Vladimir Poutine a retiré ses troupes de la frontière Russie-Ukraine. De son côté, La Turquie a fourni des drones turcs au gouvernement ukrainien. La Turquie se fait alliée de Washington en promettant de jouer son rôle de force de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) dans le cas où la Russie attaquerait l’Ukraine.

Ankara se veut médiatrice entre Kiev et Moscou. Aucune date n’est encore fixée, mais le Kremlin n’écarte pas la possibilité de participer dans une rencontre pacifique. La Turquie développe une relation, non seulement politique et diplomatique, mais aussi économique avec Ankara, ce qui mène à conclure qu’un chaos ne serait pas avantageux à Ankara.