Le projectile, lancé à 22 h 52 GMT samedi depuis Sunan, dans les environs de Pyongyang, a parcouru environ 300 km à une altitude maximale de 620 km, ajoute le communiqué. La présidence sud-coréenne a exprimé sa « profonde préoccupation » face à ce lancement survenant « au moment où le monde s’efforce d’arrêter la guerre en Ukraine ».
Pyongyang a mené une série inédite de sept tirs de missiles en janvier, avec notamment le missile le plus puissant depuis 2017.
Le régime a aussi averti qu’il pourrait renoncer au moratoire qu’il s’était lui-même imposé sur les tests de missiles balistiques intercontinentaux et les essais nucléaires. Mais la Corée du Nord semble avoir cessé ses tests pendant les JO d’hiver 2022, peut-être par respect pour son allié chinois, selon des experts.