Par Carlens NAPOLEON.
Le Philanthrope.
Aujourd’hui, on observe que le social se trouve au centre des nouvelles musiques en Haïti. Cela est indéniable et n’est plus un secret. Dans cette composition, Nervno cherche à mettre en valeur ce qu’on appelle les petits métiers souvent méprisés par la société haïtienne. Chez-nous, on remarque qu’il y a souvent tendance de minimiser et considérer très bas ceux et celles qui s’adonnent à l’exercise des professions sociales de base. L’artiste, par le biais de cette chanson, profite l’occasion pour envoyer des messages positifs et préceptes moraux à l’endroit des citoyens qui se comportent ainsi. Du coup, il encourage les gens qui s’adhèrent à ces différentes professions utiles.
《Malere pa defo, men li pa yon kalite; Se sa k fè m ap goumen pou lavi m chanje》, c’est l’une des phrases inspiratrices d’effort qu’on rencontrera en plein début de Bòs Kanmèm. Cette musique ligaturée au genre slam n’ a pas raté même une occasion dans ses strophes et refrains pour inviter et motiver les jeunes à faire l’apprentissage d’un métier. Même quand certaines alternatives que prodigue ce slammeur ne peuvent, dans aucun cas, être considérées comme un critérium de Vérité axiomatique, toutefois ce qui est sûr: on peut s’inspirer de sa chanson pour emboîter le pas.
In fine, le pays a besoin de plus en plus ces genres de musique à l’heure actuelle pour réorienter l’imaginaire collectif de l’être haïtien. Il est est vrai qu’il y a une pénurie de travail en Haïti, mais il ne faut pas nier qu’il y a aussi une vague de complexes chez nos jeunes. Le jugement négatif des autres à l’encontre de certains corps de métier les plonge dans le dedale qui polarise le cosmos du devloppement sous l’effet d’un syndrome de peur affectant l’organisation systématique de notre République.
Nous n’avons pas besoin d’exhiber toutes les recettes que contient le nouveau produit de Nervno fils de Plume autrement dit le phoenix parolier. Le reste reste à découvrir via ces links ci-dessous.