Nous souhaitons convoquer des élections au plus vite », a ajouté la sénatrice d’opposition qui revendiquait la présidence par intérim après les démissions du président Evo Morales et de ses successeurs prévus par la Constitution, à savoir le vice-président Alvaro Garcia Linera, la présidente et le vice-président du Sénat ainsi que le président de la Chambre des députés.
Un « coup d’Etat », selon Morales
L’ex-chef de l’Etat bolivien Evo Morales a qualifié cette annonce de « coup d’Etat ». « Le coup d’État le plus astucieux et le plus odieux de l’histoire a eu lieu. Une sénatrice issue d’un coup d’Etat de droite se proclame présidente du Sénat, puis présidente par intérim de la Bolivie sans quorum législatif, entourée d’un groupe de complices et dirigée par l’armée et la police qui répriment le peuple », a déclaré sur Twitter Morales quelques heures après son arrivée au Mexique où il a obtenu l’asile politique.