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25 avril 2023

Assassinat du docteur Monferrier Dorval: Une nouvelle arrestation à Pétion-Ville

Le professeur Monferrier Dorval ayant été exécuté à la fin du mois d’août 2020, chez lui, à Pèlerin, n’a pas encore trouvé justice, mais on continue d’arrêter certains des suspects dans le cadre de ce crime odieux, dont le tout dernier est Guerson Laurent, arrêté chez lui à Morne Calvaire, à Pétion-ville, selon le chef de la primature, monsieur Jouthe Joseph, chef du cspn.

Assassinat du docteur Monferrier Dorval: Une nouvelle arrestation à Pétion-Ville

Après l’exécution de l’ancien éminent professeur de droit constitutionnel, plusieurs arrestations avaient été effectuées dans le cadre de cette affaire et la direction centrale de la police judiciaire avait émis son rapport confirmant la participation de plusieurs présumés criminels, dont Black, Vilpique Dunès, ancien chargé de mission du palais présidentiel, Mackender Fils-aimé, chauffeur de la première dame de la République, Martine Moïse, Sénéjeau, Alias Abiby, c’est au tour de Guerson Laurent alias Louco qui vient d’être appréhendé par la police nationale d’Haïti après des échanges de tirs nourris, dont l’appréhendé est sorti blessé.

Si les auteurs intellectuels de ce crime, contre l’éminent avocat qui a fait couler beaucoup d’encre dans le monde entier, restent jusqu’à date inconnus et/ou intouchables, les pistes sont au moins prometteuses si la justice haitienne devient un jour exempte, libre des contraintes politiques au plus haut sommet de l’État.

Des barreaux du monde entier ont élevé la voix pour demander que justice soit rendue au professeur Dorval ; des représentants d’organismes de Droits humains internationaux ont demandé à venir mener des enquêtes indépendantes en vue de trouver les auteurs intellectuels de cet assassinat, mais les portes ne leur ont jamais été ouvertes. Les marches dans les différentes cours, devant différents tribunaux, n’ont pas non plus apporté grand-chose.

La justice haitienne, à l’image de beaucoup d’autres institutions, est à genoux et les exécutions continuent.

Par Antoine Nérilus