Ces nouvelles protestations entamées par des policiers à travers le pays, se réclamant du SPNH, surviennent moins de 48 heures après la révocation de cinq policiers constitués en syndicat dont la coordonnatrice générale Yanick Joseph.
Dans l’après-midi du mercredi 19 février 2020, les policiers protestataires
ont investi les rues de la capitale emprutant les routes de Delmas, Bourbon, Lalue, Carrefour et le centre ville de Port-au-Prince pour exiger de meilleures conditions de travail ainsi que l’intégration des cinq agents limogés sur recommandation de l’Inspection Générale de la Police nationale pour avoir porté atteinte à l’honneur de la police, suscité une révolte et sédition.
À Delmas, les policiers accompagnés de manifestants ont causé d’importants dégâts. Ils ont saccagé et cassé la pare-brise de plusieurs véhicules dont un, affecté au Service de l’État (SE) dressant ainsi des pneus enflammés sur la voie publique.

Arrivant à Lalue, ils ont attaqué et incendié une partie du cabinet de Me. Samuel Madistin ainsi que cinq (5) véhicules et une génératrice se trouvant dans les parages.
Quelques minutes après ces incidents, les protestataires avaient mis le cap sur le parking du Stade Sylvio Cator (Centre-ville) pour répliquer aux » fracassantes déclarations » du premier ministre démissionnaire Jean Michel Lapin qui pesiste et signe qu’en dépit des incicents survenus au Champ de Mars lundi soir, le carnaval aura bel et bien lieu. En revange, ces derniers ont incendié plusieurs chars musicaux reservés à l’organisation du carnaval national qui devait se dérouler du 23 au 25 février à Port-au-Prince.
Il faut souligner que lors de sa dernière sortie médiatique, le chef du CSPN a laissé entendre que les revendications des policiers sont justes, mais il a qualifié de barbares les actions qu’ils ont posées.