Par : Célou FLÉCHER
Ces incidents ont été survenus lors d’une marche qui avait pour objectif d’exiger les autorités gouvernementales à prendre des dispositions visant à traquer les bandits pour les mettre hors d’état de nuire et demander aussi l’annulation des festivités carnavalesques de 2020, s’est terminé dans une opération de detruction de stands, a constaté l’agence.
Pour manifester leur mécontentement concernant le carnaval national qui devrait avoir lieu à Port-au-Prince les 23, 24 et 25 février prochain, selon le ministère de la communication, des centaines d’étudiants ont marché à travers les rues de la capitale pour protester contre la tenue du carnaval ainsi que le fléau du kidnapping qui fait rage dans le pays.
_ »Aba kidnapping! Aba carnaval! Nous ne voulons pas de carnaval cette année. Nous n’allons pas nous laisser tuer ni kidnapper par des ravisseurs qui vont exiger des sommes extravagantes que nos familles n’en possèdent pas », tels ont été les slogans scandés par les protestataires qui ont en profiter pour critiquer l’État central.
Au final, des agents du Corps d’Intervention et de Maintien d’Ordre (CIMO) s’étaient interposés en faisant usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule.
Il faut souligner que lors de l’édition du journal « dènye okazyon » diffusée sur les ondes de la radio caraïbes, le Directeur de l’information de cette station, le journaliste Guerrier Dieusel, a fait savoir que l’administration de la Radio-télévision Caraïbes menace de renoncer à la couverture des festivités carnavalesques si rien n’est fait pour combattre les actes de banditisme qui saccage le pays.