Par : Akao Gerson Dominique
En une semaine, deux sénateurs sont la cible de violentes attaques. Le président de l’Assemblée nationale, Joseph Lambert, se montrant solidaire à son collègue Jean-Marie Salomon, lui, victime d’une embuscade au bicentenaire, déplore profondément le fait que les organisations des droits de l’homme n’aient pas monté au créneau pour dénoncer l’acte meurtrier perpétré contre sa résidence privée, qui, fort heureusement, se réjouit-il, n’a pas atteint son objectif.
« Si c’était le président de la République ou une personnalité imminente de la société civile qui était la proie d’une telle attaque, elles réagiraient autrement », condamne-t-il.
Plus loin, le chef personnel du sénat, en se prononçant sur ce dossier sensible à travers la note qu’il a publiée, demande vivement à la justice haïtienne de prendre sa responsabilité. »Les coupables doivent payer le prix de leur acte », déclare-t-il.
« La violence ne saurait résoudre les problèmes auxquels le pays fait face », poursuit-t-il péremptoirement.
Haïti, le pays qui, pour les Grands commis de l’Etat est sécuritaire malgré la terreur semée par les gangs rivaux dans les quartiers populaires de la capitale ne l’est plus, puisqu’ils y sont maintenant des victimes. Une opportunité en or se présente à la population pour réclamer des redditions de compte sur les millions de gourdes alloués au service d’intelligence haïtien, d’une si grande inutilité selon plus d’un.