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28 mars 2024

L’homme, un ennemi naturel ?

L'homme, un ennemi naturel ?

Les petites réflexions de Max /
Max MERISIER, Guerbens JURÉ.

C’est vraiment triste de constater que la nature parle et que les hommes n’écoutent pas. C’est bien de Victor Hugo et c’est avec ses mots qu’on veut bien réfléchir avec vous.

Après avoir enduré sur cette dernière décennie des dommages de plus en plus dangereux pour sa survie, ainsi que la nôtre, (dernier exemple: ces innombrables incendies qui ont ravagé une bonne partie de la faune et la flore amazonienne, australienne et autres tout au long de l’année 2019, la disparition en grand nombre de différentes espèces animales et végétales, et le réchauffement climatique qui n’en finit pas), la planète Terre vit un autre bouleversement, mais cette fois, ce sont nous les humains qui sommes directement menacés, victimes d’une pandémie, le coronavirus.

Comment en est-on arrivé là ?
La domination de l’homme sur son environnement qui est devenue de plus en plus grande. Qui conduit, en même temps, l’homme à un excès de son savoir faire. Nous constatons aujourd’hui plusieurs défis à relever : l’érosion des sols, les pollutions atmosphériques , l’extinction d’espèces, l’effet de serre et les modifications climatiques, l’épuisement de certaines ressources non renouvelables, la disparition de certaines forêts, etc…

Et depuis l’expansion de la pandémie « #Covid_19, #coronavirus « de la Chine vers la France en passant par l’Italie et maintenant qui fait escale aux États-unis, en poussant les hommes à rester chez eux et pour la plupart moins actifs, on constate une baisse considérable de fortes nuages de pollutions en Chine, une puma qui a été prise en photo au milieu des rues de Santiago au Chili. L’air n’a jamais été aussi bon à respirer à New-York…
On pourrait encore prendre beaucoup d’autres faits qui prouvent que la planète terre reprend à petit feu sa forme initiale.
En fait, nous découvrons probablement pour une seconde fois que l’activité humaine n’est pas seulement génératrice de profits et de progrès mais elle peut avoir aussi une incidence très néfaste sur le milieu naturel et conduire en droite ligne à des catastrophes inévitables.

En ces moments difficiles, il semblerait que mère nature va plutôt bien. Au point même de soulever une énième fois la dissociation de l’homme d’avec la nature. On fait beaucoup plus de mal à la nature par nos avancées technologiques que de la protéger. A voir le comportement de certains hommes d’État qui pensent beaucoup plus à la santé de l’économie qu’à la santé humaine, ça donne à réfléchir.

C’est brutal ce qu’on va dire mais ça reste un fait, la nature se porterait bien mieux sans l’homme.