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29 mars 2024

FOCED plaide en faveur du renforcement de l’opposition et exige le respect de l’article 134-2 de la constitution

Lors d’une conférence de presse tenue ce Jeudi 11 Février 2021 à Port-au-Prince, le parti FOCED (Force des Combattants pour l’Établissement Démocratique) ayant à sa tête M. Cangar Robert, s’est prononcé sur la crise profonde qui sévit en Haïti et appelle l’opposition à renforcer ses actions devant conduire au respect de l’article 134-2 de la constitution ainsi que l’article 239 du décrét électoral de 2015 constatant l’expiration du mandat du président de facto Jovenel Moïse, le 7 février 2021, a observé l’agence de presse en ligne KAPZY NEWS.

FOCED plaide en faveur du renforcement de l'opposition et exige le respect de l'article 134-2 de la constitution

Pour le responsable de la FOCED, la dialectique des armes est une option pour sortir le pays du marasme dans lequel les cris de détresse et de ras-le-bol s’élèvent de partout dans le rang de la population qui vit encore sous le seuil de la pauvreté.

M. Cangar Robert a indiqué qu’aucune action pacifique n’est possible quand un ancien Chef de l’État, en l’occurence, Jovenel Moïse, veut imposer une dictature dans le pays en s’acrochant au pouvoir alors qu’au regard de l’article 239 du décrét électoral de 2015  » le mandat du Président de la République prend fin obligatoirement le 7 février de la cinquième année de son mandat quelle que soit la date de son entrée en fonction ».

 » L’arme de la dialectique ne sert à rien quand le président contesté Jovenel Moïse fait la sourde oreille et refuse de quitter le Palais national. Il nous faut une opposition forte  » , a déclaré le numéro 1 de la Force des Combattants pour l’Établissement Démocratique (FOCED).

Plus loin M. Robert a prôné l’émergence d’une nouvelle classe d’hommes aux affaires politiques de ce pays soutenant que cette situation nouvelle dans laquelle nous pataugeons aujourd’hui n’est que la résultante du laisser-aller de l’opposition et celui du secteur dit démocratique et populaire.

En conclusion, le président de la FOCED a fait valoir qu’il faut batailler pour faire respecter la constitution tout en réitérant l’engagement de son parti politique à accompagner le peuple haïtien dans des moments dificiles.

Pour sa part, le porte-parole du parti FOCED, Me. Jean Philippe Emmanuel, déplore le fait que les quartiers populaires soient sous contrôle des gangs armés et dirigés par le pouvoir en place.

Se disant préoccupé face à cette situation, il appelle au départ du président de facto Jovenel Moïse qui, selon lui, reste la seule issue pour le renforcement de l’État de droit en Haïti.